Pierre DUPUIS (Montfort-l'Amaury 1610 - Paris 1682)

Lot 140
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Estimation :
50000 - 70000 EUR
Pierre DUPUIS (Montfort-l'Amaury 1610 - Paris 1682)
Nature morte aux perdrix, martins pêcheurs, pichet, linge et lapin sur un entablement Toile. Datée en bas au centre 1654. 112,5 x 88 cm R.M. Provenance: Collection Marcel Puech. Bibliographie: E. Coatalem, Un peintre de nature morte. Pierre Dupuis ou l'épanouissement d'un genre, in L'objet d'art, n°335, Paris, 1999, reproduit en couleur p. 48; C. Salvi, D'après nature. La nature morte en France au XVIIe siècle, Tournai, 2000, reproduit en couleur p. 92. Notre tableau est un des très rares tableaux datés et fait vraisemblablement partie d'un ensemble de quatre ou cinq tableaux en hauteur produits pour décorer problablement une demeure parisienne. Parmi cet ensemble, malheureusement démembré, trois d'entre eux se sont trouvés réunis dans la collection de Marcel Puech, dans les années 1940. Ce dernier fit don de la Nature morte aux choux et branche d'abricots suspendue au mur (Toile, 104 x 79 cm) au musée Calvet d'Avignon. La Nature morte aux choux, abricots, artichauts sur un entablement antique (Toile, 109 x 85 cm) figure à la vente de Maîtres Laurin, Guilloux et Buffetaud le 31 mars 2000 (n°11, reproduit en couleur) et la Nature morte aux prunes et melon sur un entablement de marbre (Toile, 102 x 74 cm), qui pourrait être le dernier tableau de cette série, est passée en vente chez Maître Ribeyre à l'Hôtel Drouot, le 1 juillet 2011 (n°33, reproduit en couleur). La date présente sur notre tableau permet heureusement de situer les trois autres toiles des années 1650, alors que Pierre Dupuis se démarque de ses contemporains par une manière souple et élégante. Le grand format de ses natures mortes, la présentation des objets dans la lumière dessinés avec une grande netteté et agencés dans un espace rigoureusement construit par de grandes lignes verticales, marquent l'ambition de Pierre Dupuis d'élever le genre de la nature morte à un statut supérieur. Pierre Dupuis, après un séjour en Italie, est nommé peintre ordinaire des Ecuries du roi par son protecteur Henri de Lorr
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