Anne-Louis GIRODET de ROUCY-TRIOSON (Montargis 1767 - Paris 1824)

Lot 3.BIS
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Estimation :
40000 - 40000 EUR
Anne-Louis GIRODET de ROUCY-TRIOSON (Montargis 1767 - Paris 1824)
Étude de guerrier Mamelouk se cachant les yeux de la main gauche, le cimeterre sur l'épaule droite Crayon noir et rehauts de pastel sur papier beige. (Quelques rousseurs, petites taches en haut à gauche, petite pliure en bas à gauche). Annoté anciennement à la plume et encre brune en bas à droite Girodet. B.B.A. 41,3 x 26,4 cm Provenance : Ancienne collection du peintre Montfort. Étude pour le personnage tout en haut à droite de La Révolte du Caire (Musée de Versailles). Le sujet demandé par Napoléon pour la galerie de Diane aux Tuileries, fut commandé à Girodet par Denon en 1809 (voir S. Bellenger, Girodet, Paris, 2005, édition Gallimard, Musée du Louvre, pp. 308-321). De nombreuses études au pastel ont précédé l'oeuvre, soit pour la pose des personnages ou des études de détails et de costumes. A l'heure actuelle les auteurs du catalogue de l'exposition ont répertorié deux esquisses peintes et dix-neuf autres dessins préparatoires (voir opus cité supra, pp. 208-209). A la succession de Girodet toutes les études étaient regroupées dans un carton, qui fut divisé en de nombreux lots regroupant en tout une soixantaine d'études, lors de la vente en 1825. Aucun autre tableau de l'artiste ne nécessita autant de dessins préparatoires. L'application de Girodet se comprend par son envie de réussir un coup d'éclat aussi retentissant que celui de Gros en 1804 avec Les pestiférés de Jaffa. Chaque détail, chaque expression, le moindre pli d'étoffe est exécuté avec un soin maniaque et davidien. Coupin rapporte que "Girodet n'a fait aucune peinture avec autant de verve, autant de promptitude et de sûreté ; son humeur était enjouée ; il était entouré de Mamelouks qui étaient pour ainsi dire à demeure chez lui et dont la beauté l'électrisait ; il semblait qu'il avait encore l'imagination frappée de souvenirs de la scène qu'il voulait représenter, et chaque jour il en retraçait quelques parties, comme il aurait continué un récit". Vivant-Denon comprit le tableau de Girodet avec une
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