Chine, époque Ming, XVIe siècle

Lot 333
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Résultat : 18 000EUR
Chine, époque Ming, XVIe siècle
Coupe sur piédouche en laque de cinabre sculptée, les parois évasées ornées de fleurs et rinceaux de lotus bordés de motifs géométriques et de pétales de chrysanthème, le pied sculpté d'une frise de grecques et de fleurs de lotus. H. 10 cm - D. 15,8 cm. 明 十六世纪剔红高足荷叶纹漆碗 La laque est une résine issue de la sève de l'arbre à laque. Celle-ci est récoltée, purifiée, et appliquée en fines couches successives sur des objets en bois souvent recouvert de tissus, ou bien en métal ou cuir. Cette sève devient brunâtre au contact de l'air. L'adjonction de pigment, comme le rouge de cinabre ou la suie de pin pour le noir, permet d'en changer la teinte. Les premières utilisations de la laque remontent au Néolithique en Chine, puis se perpétue au fil des siècles et des dynasties. La laque était un produit très onéreux. Le «Yan tie lun» (Traité sur le sel et le fer, de l'époque Han) mentionne qu'un objet en laque coûtait dix fois plus cher qu'un bronze. Les premiers décors sont peints de motifs géométriques et animaliers stylisés, grâce à divers pigments colorés. C'est à l'époque Tang que les premières traces archéologiques de sculpture sur laque apparaissent. Mais c'est au XVe siècle notamment sous les règnes des souverains Ming, Yongle (1403-1424) et Xuande (1426-1435), que les laques rouges sculptées atteignent leur apogée. Les décors sont finement ciselés et sculptés de paysages, d'animaux réels ou mythiques, de plantes et fleurs, et de motifs auspicieux et géométriques. Les laques font parties des objets convoités et appréciés par les empereurs. Certaines laques portent les marques de ces monarques, signe de leurs grandes qualités. Les laques présentées ici témoignent de cet engouement pour ces objets d'art, de l'époque Ming jusqu' la fin de l'époque Qing.
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